Comment payer moins d’impôts sur les dividendes et quelle fiscalité s’applique t-elle ?
La fiscalité des dividendes a commencé à susciter un intérêt général depuis le 1er Janvier 2018, date à laquelle de grands changements ont eu lieu lorsque la nouvelle loi de finance est entrée en exergue, ce qui a définitivement changé les habitudes des entreprises ainsi que de leurs actionnaires en révolutionnant la fiscalité française ! Mais avec tous ces nouveaux termes et toutes ces différences, il est possible que vous vous sentiez un peu perdu et que vous ne sachiez plus quelle direction pour éviter de payer trop d’impôts ! Dans cet article, nous verrons quelle fiscalité s’impose aux dividendes et comment ne pas payer les impôts sur les dividendes !
Sommaire
Les dividendes qu’est-ce que c’est exactement ?
Pour faire simple, lorsqu’une entreprise touche des bénéfices, elle partage une partie de son profit avec ses actionnaires en leur versant des sommes à une date régulière. C’est en gros ce versement que l’on appelle « un dividende « .
Les dividendes sont versés par une entreprise pour plusieurs raisons, elles ont toutes pour but de stimuler l’épanouissement de l’entreprise !
Les dividendes sont versés pour deux raisons générales ; soit ils sont versés dans le but de faire accroître la confiance des investisseurs au sein de l’entreprise en question et de les encourager à investir dans une entreprise en pleine expansion, soit dans le but d’attirer de nouveaux investisseurs en leurs signalant que l’entreprise se porte bien et qu’elle fait des bénéfices, ce qui a pour objectif d’inciter ces investisseurs à investir eux aussi !
Maintenant que nous avons établi que les dividendes étaient une partie du profit que font les entreprises, sachez qu’il existe plusieurs types de dividendes ;
- le dividende en espèce : c’est la forme la plus courante de dividende. L’entreprise effectuera le versement du dividende à tous les actionnaires directement via leurs comptes bancaires à une date précise ;
- le dividende en action : c’est lorsqu’une entreprise choisit de donner des dividendes sous forme d’autre part en action à ses actionnaires au lieu de leur donner des bénéfices monétaire ;
- le dividende immobilier : l’entreprise peut également verser ses dividendes non monétaires à ses actionnaires sous forme de dividende immobilier qui sera comptabilisé par rapport au prix du marché actuel de l’actif distribué ;
- le dividende en souscription : est une forme de dividende qui est fait dans les cas où une entreprise n’a pas assez de fonds pour effectuer ses versements de dividendes, c’est alors qu’elle a le droit de choisir de verser un dividende sous forme de billet à ordre pour lui permettre d’effectuer son paiement à ses actionnaires à une date ultérieure ;
- le dividende de liquidation : ce type de dividende est utilisé le plus souvent dans les cas où le conseil d’administration de l’entreprise est en train d’envisager de restituer le capital que les actionnaires ont investi au début. Cela peut également se produire en raison du fait que l’entreprise ait l’intention de fermer la boite !
Quelle fiscalité et comment ne pas payer les impôts sur les dividendes ?
A compter du 1er janvier 2018, les contribuables » personnes physiques » qui perçoivent des dividendes sont tous concernés par le prélèvement forfaitaire unique de 30%.
Le prélèvement forfaitaire unique ( aussi appelé PFU ) est un prélèvement unique qui inclut les revenus mobiliers, les plus values, l’assurance vie, le PEL ( plan épargne logement ) ainsi que le CEL ( compte épargne logement ).
Le prélèvement forfaitaire unique ne prend cependant pas en charge les revenus fiscaux ni les tranches d’imposition.
Le PFU est une loi de finance qui a permis d’alléger la fiscalité de manière considérable en instaurant un seul prélèvement.
Voici quelques astuces pour payer moins d’impôts sur vos dividendes :
- gérez vos déficits le plus possible : la gestion des déficit peut vous aider à réduire vos impôts de manière considérable ;
- ayez recours à des crédits d’impôts comme les crédits d’impôts apprentissage, la réduction d’impôts mécénat ou encore le crédit d’impôts pour les dépenses ;
- certains territoires bénéficient de crédit d’impôts comme la Corse ou les outre mer ;
- réduire vos impôts en déduisant les charges financières ;
- optez pour l’optimisation des charges courantes .